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Le PARFAR (Programme d’Amélioration du Revenu Familial Rural) s’intègre dans la nouvelle politique agricole du Cameroun et s’insère dans le cadre de la stratégie nationale de réduction de la pauvreté dont l’un des volets porte sur le renforcement de la sécurité alimentaire. Ce programme donne des appuis à la production des semences, à la régulation de la disponibilité en eau potable, à la construction et la réhabilitation des infrastructures rurales, à la mise à disposition des crédits nécessaires au financement des différentes activités génératrices de revenus des familles rurales.
Opérationnel depuis 2002, le programme a pour objectifs spécifiques :
Il couvre une superficie de 164 050 Km et intervient dans 15 départements pour une population estimée à 4,5 millions d’habitants. Les bénéficiaires sont essentiellement
constitués des populations rurales pauvres dont 51% de femmes et plus de 100 000 exploitations agricoles.
QUELQUES RESULTATS, CINQ ANS APRÈS
Composante production des semences : dans le cadre du volet sécurisation des semences de pré-base et de plants fruitiers: production de 1652,5 Kg de semences
pré-base et de 4020 plants fruitiers. Le verger de Kismatari en cours de réhabilitation permettra d’accroître ces réalisations. Dans le cadre du volet production, commercialisation des semences sélectionnés, certifiées, 10,4 T de semences de base et 1002,52 T de semences certifiées ont été produites. Dans le Volet renforcement des capacités des opérateurs semenciers et du dispositif d'appui, 432 multiplicateurs semenciers ont été identifiés.
Notons que deux ONG ont été recrutées pour la sensibilisation et la formation des opérateurs semenciers.
Composante appui aux activités économiques des femmes :
Dans le cadre du volet formation, Douze (12) Centres de Promotion de la Femme et de la Famille (CPFF), deux (02) Unités Polyvalentes de Transformation des aliments de base (UPT) et une (01) Halte Garderie (HG) ont été construits et équipés ; 335 groupes parmi lesquels 1500 femmes ont été formés dans divers domaines socio-économiques.
Pour ce qui est du volet crédit, plus de 420 GIC et associations composés majoritairement de femmes ont bénéficié des financements d’un montant cumulé de 408,9 millions F CFA. Pour ce qui est du volet sensibilisation au VIH/SIDA, 10 690 ménages ont été sensibilisés à la lutte contre cette pandémie.
Composante infrastructures rurales et actions environnementales :
En plus des ouvrages et infrastructures suscités, 85 magasins de stockage des produits agricoles, 25 points de vente des produits agricoles, 160 latrines améliorées à double fosses ventilées, 151 points d’eau , 09 parcs de vaccination, 07 micro-retenues d’eau pastorale dans l’Adamoua, 01 centre d’alevinage à Ngaoundéré dans l’Adamoua, 03 sources natronnées dans l’Adamaoua, 26 marchés de bétail en zones rurales, 07 points de vente des produits agricoles ont été construits, réhabilités ou en cours. Les actions d’animation et sensibilisation des bénéficiaires et la formation des Comités de Gestion sont en cours.
