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Economie:Développement de l’élevage : de nouvelles infrastructures en vue

Le Projet de développement de la commercialisation de bétail et des infrastructures d’élevage vient de

bénéficier d’un financement

Bénéficiaire d’un financement de près de 24,5 milliards de F accordé par la Banque islamique de développement (BID), le Cameroun se propose de procéder à des aménagements infrastructurels dans le cadre du Projet de développement de la commercialisation de bétail et des infrastructures d’élevage (PD_Cobie). Avec ce programme qui vise à contribuer au développement économique et à améliorer la sécurité alimentaire au Cameroun, deux leviers vont être activés notamment la modernisation de la commercialisation du bétail et le développement des infrastructures zoo sanitaires. Dans un document publié mercredi dernier, Dr Taïga, ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), explique que le projet vise à stimuler la commercialisation du bétail pour de meilleurs revenus aux producteurs, créer des emplois pour les jeunes et les femmes dans les régions pauvres. D’après le document, la modernisation du circuit de commercialisation permettra une meilleure saisie des transactions de vente pour des collectes effectives de taxe par le gouvernement. Ainsi, le projet qui s’exécutera sur cinq ans comportera une gamme variée d’activités articulées par catégorie de dépenses. Les objectifs du projet PD_Cobievont être atteints grâce à la mise en œuvre de quatre principales composantes. La composante A porte sur la construction et la modernisation des marchés et des infrastructures d’élevage. Elle va consister au développement de 16 parcelles de démonstration de 40ha des cultures fourragères, la construction de 16 nouveaux complexes de marchés modernes, la réhabilitation du centre d’application de Dogba dans la région de l’Extrême-Nord, ainsi que l’achat de bétail, d’intrant et de produits vétérinaires. La composante B, deuxième dans l’ordre de priorité, va quant à elle porter sur l’appui au développement des capacités organisationnelles et institutionnelles. Les composantes C et D vont, pour leur part être destinées respectivement à l’accès aux finances islamiques et à l’assurance-bétail et à l’unité de gestion et de coordination du projet. Toute chose qui implique la mise en place d’une ligne de financement islamique, l’établissement d’un mémorandum d’entente entre le gouvernement du Cameroun et le crédit du Sahel.

Source :Cameroon Tribune - By Michèle FOGANG 04 Janv. 2019