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Economie: Appui au développement de la riziculture:le Japon trace un sillon

Le pays vient d’offrir un milliard de F au Cameroun pour l’aider à accroître sa production. La convention y relative a été signée hier entre le Minepat et l’ambassadeur Tsutomu Osawa

C’est un véritable coup de pioche que le Japon vient d’apporter à l’activité rizicole au Cameroun. Une enveloppe de 200 millions de yens soit, un milliard de F. De quoi accompagner le pays dans sa politique de développement de la riziculture. Pour matérialiser cet appui, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey a procédé mardi, 20 août 2019 à Yaoundé à la signature de la convention y relative avec l’ambassadeur du Japon au Cameroun, Tsutomu Osawa. Témoins de ce moment historique, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) et la représentante résidente de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica). D’après Tsutomu Osawa : « Ce don est accordé au Cameroun dans le cadre de la promotion de l’industrie primaire ». Il passera par le Projet de développement de la riziculture pluviale de plateaux en zone de forêt et à pluviométrie bimodale (Proderip). Pays ami du Cameroun, le Japon s’est toujours montré attentif à ses problématiques de développement économique et social, et ce, à travers son programme qui porte sur trois principaux piliers. Il s’agit de la croissance économique durable et compréhensive, la réduction de la pauvreté et l’atténuation de la disparité. Le tout, axé sur deux domaines d’intervention prioritaire que sont, le soutien à la croissance économique durable et compréhensive et l’appui au développement social propice à la réduction de la pauvreté et de l’atténuation de la disparité. C’est en responsable heureux qu’Alamine Ousmane Mey a accueilli ce geste du Japon. « Il va favoriser la mise à disposition, des riziculteurs camerounais, mais aussi des techniciens japonais devant accompagner nos experts dans l’appropriation des techniques agricoles susceptibles d’améliorer les rendements et partant, la production nationale de riz, des équipements et matériels agricoles », a-t-il déclaré. Le Proderip qui vise l’amélioration de la production et de la qualité du riz au Cameroun, se développe dans les régions du Sud, du Centre, à l’Est et dans le Nord-Ouest pour une durée de cinq ans. Lancé en 2016, il est rendu à sa troisième année de mise en oeuvre.

Srce: CameroonTribune / Fongan