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Encore une saisie de poulet congelé

Le coup de filet de la brigade de contrôle du MINCOMMERCE a été réalisé samedi soir au péage d’Essazok.

Une tonne de découpes de poulet congelé (cuisses, ailes, pattes et gésiers), de dinde et de rognons a été saisie dans la nuit de samedi à dimanche à l’entrée de Yaoundé, au lieu dit péage d’Essazok.

Une prise de la brigade nationale de contrôle et de répression des fraudes du ministère du Commerce (Mincommerce). Cette marchandise congelée était entassée au-dessus d’un car de transport en commun, confondue aux sacs de voyage des passagers. Selon Martin Charles Abessolo Monefong, chef de la brigade de contrôle, « cette saisie résulte de l’exploitation de toutes les informations qui nous parviennent du terrain. Elle participe davantage du suivi permanent d’un dispositif mis en place depuis la frontière, notamment à Kye-Ossi », d’où provient justement la cargaison saisie. Notre source relève que son équipe a eu l’information selon laquelle d’énormes quantités de poulet congelé se trouvent dans les pays voisins et que des contrebandiers essayent de les faire rentrer au Cameroun par petites quantités. D’où le système de filature mis en place, en collaboration avec les inspecteurs du ministère en charge de l’Elevage. Les résultats sont donc là. Car une autre cargaison de poulet congelé a été saisie quelques jours plutôt du côté de Douala.

Le ministre du Commerce a personnellement fait le déplacement d’Essazok, dimanche aux premières heures, question de veiller à la destruction effective de ces produits de contrebande. Luc Magloire Mbarga Atangana en a profité pour sensibiliser les contrevenants : « Il y a suffisamment de poulet au Cameroun, pas besoin d’en rajouter. Et même, l’importation a des règles. Là, vous tuez l’économie nationale et mettez la vie des Camerounais en danger, parce que vous n’êtes pas sûrs de la qualité de cette marchandise, qui peut être toxique ». Les propriétaires de poulet ayant fondu dans la nature parmi les autres passagers du car, seuls ceux possédant des stocks de pâtes alimentaires et autres boissons de marques étrangères ont fait face au Mincommerce, assurant qu’ils ignoraient que leur activité était interdite.

 

Source: Cameroon Tribune: Félicité BAHANE N.