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En bref

Véritable Afrique en miniature, le Cameroun l’est aussi par son potentiel agro-pastoral. Grace à la politique du Gouvernement qui a su allier les progrès de la recherche et de l’innovation technologique mais aussi de la diversité des terroirs bien arrosés et drainés par un réseau hydrographique dense, le Cameroun a développé dans sa partie septentrionale la culture du coton qui compte parmi les plus prisés sur le marché mondial. Dans la partie méridionale la banane de Njombé, le palmier à huile du sud-ouest, le café arabica de l’Ouest ou le robusta de l’Est, le cacao de la zone forestière qui fait courir les chocolatiers européens, le thé de Ndu tea estate très recherché sur la place londonienne, le miel d’Oku ou le poivre blanc de Njombé, deux originalités camerounaises qui ont été brevetés à l’OAPI font la fierté du pays.

Au plan local, le Cameroun demeure le grenier de l’Afrique central grâce notamment aux agriculteurs de l’ouest et non seulement l’autosuffisance alimentaire est un acquis mais le surplus est exporté vers les pays voisins (Gabon, Guinée Equatoriale).

La production halieutique et pastorale est tout aussi révélatrice de l’important potentiel du Cameroun dans ce domaine avec l’espèce phare, le Goudali qu’on retrouve dans la région de l’Adamaoua.

Au total, le secteur agropastoral qui emploie 57% de la population active agricole contribue pour 20% au PIB. Le géant voisin Nigérian avec ses 160.000.000 de consommateurs est une énorme opportunité. Malgré l’autosuffisance, des poches d’insécurité alimentaire subsistent çà-et-là.

L’une des solutions consisterait à bien informer les acteurs sur les disponibilités, leur localisation et les localités où il y a des besoins ainsi que la nature des besoins. Le portail agropastoral vient donc à point nommé pour servir d’interface entre les producteurs et les marchés.