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Filières

Filière Lait

Présentation sommaire 


Evolution

La consommation par habitant du lait se situe actuellement à 14Kg. Pour maintenir cette consommation à son niveau actuel déjà très bas le pays fait recours à des importations et la facture laitière excessive est évaluée à plus de 20 Milliards de FCFA par an. Si rien n’est fait il faudra pour le pays d’ici 2018 envisagé des importations de 662 000 tonnes de lait d’une valeur de 1 596 milliards de F CFA. La poudre de lait représentait 68 885,8 tonnes pour la période de 2001 à 2006 pour une valeur globale de 80 milliards de F CFA. Malgré le fort potentiel, la production nationale laitière reste donc insuffisante à satisfaire et pour l’instant est assurée pour l’essentiel par le système traditionnel caractérisé par une faible productivité, une des systèmes de production et de commercialisation du lait au Cameroun.


Système existant

Au Cameroun, on distingue trois principaux systèmes de production :

          (1)  Un système exécutif ;

          (2)  Un système semi-intensif ;

          (3)  Un élevage laitier intensif rural et périurbain.

 

Pourquoi investir dans cette filière ?

Le marché

Au regard de la forte demande nationale en produits laitiers et de l’évolution des marchés internationaux, la production laitière présente de réelles opportunités à court et moyen terme dans les régions de l’Adamaoua, du Nord-ouest, du Nord, de l’Extrême-Nord dans l’Ouest (Noun, Bamboutos), le Centre (Mbam et Kim, Haute Sanaga), et de l’Est (Kadey, Lom et Djerem).

Figure


Approvisionnement

Les principaux produits se retrouvent dans la gamme du lait en poudre, le lait stérilisé, pasteurisé écrémé, le lait sucré et non sucré,  le fromage, le beurre et les crèmes en provenance de l’Union Européenne, la Chine et parmi les importateurs, la firme Nestlé Cameroun avec 3,6 milliards de F CFA en 2006.

·         En amont du processus de production : approvisionnement en intrants, en équipements et matériel d’élevage, etc.

·         Au niveau de la production : intrants, encadrement, etc.

·          En aval du processus de production : collecte, transformation, conditionnement, stockage et distribution

 

 Le rôle de l'Etat

Pour atteindre l’autosuffisance en lait, l’Etat du Cameroun appuyé par l‘Union Européenne a mis en œuvre le programme d’amélioration de la productivité Agricole (PAPA) volet amélioration laitière dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême–Nord pour un montant de 5,6 milliards de F CFA. Les actions phares du projet portent sur :

-       La sélection massale des races locales ;

-       Le croisement des races locales performantes avec les races exotiques ;

-       L’amélioration de la collecte

-       L’appui des acteurs de la filière laitière par un cofinancement (90% apport du projet et 10% apport des bénéficiaires).

-       L’appui à la transformation par la construction de trois mini- laiteries dont les unités sont modulables de 4 00 à 40 000 litres/ jours et la réhabilitation de la laiterie de Ngaoundéré ;

-       L’appui du Programme Agropoles dans les bassins de production et où se développent les Entreprises de Moyenne et Grande Importance de la Filière Laitière.

-       La mise en place d’une politique de financement adapté au secteur rural et PME, Banque Agricole et Banque des PME.

 

Où produire ?

Dans les cinq (5) zones agro-économiques du Cameroun.

 

 

Opportunités d'investissements

Types de projets d’investissements envisageables

PME agricole : investissement dans des fermes artisanales (familles d’éleveurs ou petits producteurs)  qui peuvent transformer le lait en lait caillé ou huile de beurre ou le vendre à l’état cru et dans des fermes intensives ou modernes ( transformation du lait ou la vent à l’état cru) ;

·         Exploitation semi-industrielle : investissements dans l’approvisionnement (par une ferme intégré ou par la collecte), dans des mini-laiteries pour assurer la pasteurisation du lait, dans la production de lait caillé, yaourt et fromage et dans la transformation (50 à 1 000 litres de lait par jour) ;

·         Exportation industrielle : investissement dans la collecte et transformation du lait local, secteur appelé à se développer eu égard aux exigences de qualité des consommateurs ;

·         Commercialisation du lait et produits dérivés ;

·         Unités de fabrique d’aliments pour bétail (concentrés et fourrages) ;

·         Production et commercialisation de fourrage et/ou de semences fourragères.

 

SECTEUR PUBLIC

SECTEUR PRIVE

En amont du processus

-     Appui à l’amélioration génétique du cheptel par :

-     La sélection massale ;

-     Le croisement des races locales performantes aux races exotiques ;

-     L’insémination artificielle bovine ;

-     La formation d’inséminateurs privés ;

-     Le renforcement de la Station d’Elevage et de Production Laitière de Ngaoundéré et de la Station d’Impulsion pour la Modernisation de l’Elevage (SIMEL) de Wakwa en insémination artificielle sur bovin laitier ;

-     Amélioration de la productivité des pâturages naturels par l’introduction des espèces fourragères de qualité ;

-     Renforcement de la sécurisation alimentaire du cheptel par

-     La constitution d’un capital semencier fourrager ;

-     Le renforcement du réseau de multiplicateurs de semences fourragères ;

-     L’appui à l’acquisition de matériel nécessaire à la production de fourrage et de fabrique d’aliments ;

-     Formation et encadrement des producteurs ;

-     Aménagements d’hydraulique pastorale : réhabilitation des ouvrages existants et création de nouveaux ouvrages ;

-     Création des pistes de production dans les zones à fort potentiel de production ;

-     Certification des semences ;

-     Contrôle de qualité et respect des normes ;

-     Electrification rural.

·       La mise place d’étables modulables en fonction de la capacité d’exploitation des éleveurs ;

·       Achat, vente et convoyage d’animaux ;

·       Importation de génisses et vaches laitières hautes productrices ;

·       Métisses issues du programme d’insémination artificiel ;

·       Création de centre d’amélioration génétique secondaire ;

·       Constitution de réserve fourragères et valorisation des résidus de récoltes et des fourrages pauvres ;

·       Fournitures, distribution et maintenance d’équipements et de matériels de production ;

·       Construction de bâtiments d’élevage

·       Prestation en insémination et suivi d’exploitation : conseil technique, formation du personnel et services spécialisés.

Au cours du processus de production

-     Détection des zoonoses ;

-     Contrôle des produits laitiers ;

-     Appui/subvention de l’Etat ;

-     Appui/ accompagnement, formation et renforcement des capacités.

Production laitière à partir de fermes semi intensives ou extensives

·       Intrants alimentaires, produits vétérinaires et d’hygiène ;

·       Semences bovines ;

·       Bétail sur pied ;

·       Matériels zootechniques et d’exploitation ;

·       Prestations et suivi de la production : conseil technique, formation-du personnel et services spécialisés.

 

En aval du processus

-     Contrôle/Vérification des normes ;

-     Formation/ renforcement des capacités ;

-     Appui à la commercialisation ;

-     Implantation des centres de collectes et d’unités de transformation laitières modèles dans les régions de l’Adamaoua et du Nord-Ouest ;

-     Publi-reportage/ promotion et vulgarisation du label. 

Matériels de traite et outillages techniques équipement des centres de collecte et mini laitières :

·       Camions frigorifiques et matériels de transport ;

·       Infrastructures de transformation ;

·       Equipement de conditionnement et de stockage ;

·       Prestation et suivi de la transformation-distribution : conseil technique, formation du personnel et services spécialisés ;

·       Equipements de conditionnement et de stockage ;

·       Commercialisation des trayeuses.