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16 marques de pulvériseurs agricoles autorisés

Les pulvérisateurs non-certifiés, n’appartenant pas aux classes « A » ou « B », doivent être retirés du marché avant le 30 novembre prochain.

16 pulvérisateurs sur 27 ont été retenus par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) pour être commercialisés au Cameroun. Parmi eux, le Fenix 35, le Shogun SG 510, le Matabi Super green, le Pulmic Raptor 16, le Solo Port entre autres. Ces 16 appareils d’application des produits phytosanitaires ont été testés et certifiés et reconnus conformes à la réglementation en vigueur. Parmi eux, des appareils de classe « A » dont les performances se sont avérées « excellentes », selon les experts. Ils seront désormais reconnaissables grâce à une étiquette verte mentionnant « classe A ». Les appareils de classe « B » quant à eux affichent des performances acceptables. Ils porteront une étiquette (jaune avec la mention classe « B »). Ceux dits de classe « C », de qualité médiocre, ont été rejetés et ne doivent pas être commercialisés au Cameroun. 

Selon le communiqué du Minader, « Les opérateurs de la filière dont les marques ne figurent pas sur la liste ont trois mois pour liquider leurs stocks (jusqu’au 30 novembre 2014) faute de quoi ces derniers seront simplement saisis et détruits. » Ces décisions ont été prises à l’issue de la 19e session de la Commission nationale d’homologation des pesticides et de la certification des appareils de traitement (Cnhpat) tenue en août dernier et ont été présentées lors d’une conférence de presse lundi dernier à Yaoundé. Le directeur de la Réglementation et du Contrôle de la qualité des intrants agricoles et des produits agricoles au Minader, Francis Leku Azenaku, a précisé : « Les classes et numéros d’homologation doivent clairement apparaître sur la cuve de l’appareil. De plus, seuls les pulvérisateurs de classe A pourront soumettre leur candidature aux marchés publics.»

La mesure a donc été prise pour favoriser l’accès des agriculteurs à un matériel agricole de qualité. Car, les appareils non certifiés et bon marché constituent des dangers pour l’utilisateur. Ils peuvent être responsables de fuites de produits phytosanitaires potentiellement dangereux pour l’Homme. Aussi, le jet de leur pulvérisateur n’est-il pas calibré et peut donc déverser excessivement de produits dans certaines parties de la plantation. En plus d’entraîner des pertes économiques, certains herbicides, appliqués à l’excès détruisent des plantes. Leur présence excessive pourrait même affecter le consommateur et son environnement.