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Economie: Réduction des migrations: la piste du développement rural

La Journée mondiale de l’alimentation célébrée mercredi, novembre 22 à Yaoundé a donné l’occasion au Minader d’appeler à l’amélioration des conditions de vie des populations de l’arrière-pays.

Avec une terre fertile, un climat varié favorable à la culture et une population en majorité jeune, l’Afrique a un incroyable potentiel. Mais peu de ses habitants en ont conscience, au point d’aller ailleurs chercher une herbe plus verte.

En clair, un pays, une ville ou un continent où ils pourront vivre à leur aise et manger à satiété. Comment dès lors susciter l’intérêt autour de l’agriculture et accroître la production pour une plus grande sécurité alimentaire et la réduction du déplacement massif des populations ?

La préoccupation a guidé les activités marquant la 37e édition de la Journée mondiale de l’alimentation (JMA) dont la célébration au Cameroun a été rythmée d’activités diverses depuis le début du mois de novembre. L’évènement a connu son apothéose mercredi, à travers une cérémonie à l’esplanade du Musée national de Yaoundé.

La journée était pour le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Henri Eyebe Ayissi, ainsi que l’un des partenaires du ministère, l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), une occasion de plus pour tirer la sonnette d’alarme sur le phénomène migratoire qui sévit en Afrique à cause, entre autres, de l’insuffisance alimentaire.

Le thème : « Changeons l’avenir des migrations. Investissons dans la sécurité alimentaire et le développement rural » a justement animé la journée.

D’après Henri Eyebe Ayissi, l’insécurité alimentaire sévit à 31% dans la région de l’Extrême-Nord et à 14% dans l’Est par exemple, entraînant des conditions de vie précaires.

Pour la FAO, des actions concertées doivent être menées pour permettre aux ruraux de mettre sur pied des activités non agricoles comme la production laitière ou avicole et partant, vivre épanouis chez eux.

Source: Cameroun-tribune, Michèle FOGANG